Ce projet avait deux buts principaux. Celui de faire découvrir la mécanique étonnante qui se met en marche dès qu'un ovule rencontre un spermatozoïde, et le développement embryonnaire qui s'ensuit. Mais aussi celui de montrer que la création artistique est un excellent moyen pour "dire" la science. Ici, l'écriture, le travail d'illustration et la lecture du conte par un comédien sont autant de domaines artistiques qui expriment un même thème.

L'AVENTURE "ZOOÏNE" EST TERMINÉE!!! Une dernière lecture du conte sera donnée par le comédien Mirko Bacchini le dimanche 9 septembre dans le cadre du "livres sur les quais" à Morges. Et vous pouvez toujours suivre les derniers sursauts de Zooïne sur facebook!


Magnifique aperçu du livre sur le site de l'Atelier Valenthier







lundi 31 octobre 2011



Vous pouvez (enfin...) écouter le tout premier chapitre du conte (non final!) lu par le comédien Vincent Aubert en cliquant ici. Ou en vous rendant sur la page facebook du projet!

lundi 17 octobre 2011


étonnante pièce de l'artiste Marc Quinn
dans les jardins de Chatsworth House (2008)


Un rendez-vous le Vendredi 14 octobre au Centre de formation professionnelle des arts appliqués (Genève). Sous les combles, là où les étudiants en 3ème année sont penchés sur les illustrations pour le conte. Entourés de photocopies de cellules qui se divisent, de bouts de chromosomes, et de foetus à divers stades de développement.

On m'invite à faire un tour, pour voir les toutes premières esquisses. Une belle surprise. De superbes idées. De l'originalité. Des styles très différents. Des choix de dessins intéressants. Essentiellement au crayon encore mais un peu de couleur parfois aussi. Quelques uns plus avancés que d'autres. Mais une magnifique palette de talents divers, et je sens déjà que ça va être difficile de les départager pour choisir le travail d'un(e) seul(e) étudiant(e). Quoiqu'il en soit, je suis soulagée de savoir que nous monterons aussi quelques croquis et dessins d'autres étudiants durant l'exposition au Musée de Zoologie.

Avec Nadia Raviscioni, nous avons décidé que l'héroïne de l'histoire (une mitochondrie qui n'a toujours pas de nom!) figurera sur chaque planche, étant donné que c'est par elle que l'histoire se racontera. J'ai pu voir quelques unes de ces petites créatures naître au bout des crayons des étudiants - de petites merveilles. Ensemble, nous en avons parlé lorsqu'elle ressemblait peut-être un peu trop à quelque chose de trop connu - comme un poisson par exemple, ce qui induirait en erreur le lecteur.

Un nouveau rendez-vous pris dans le courant du mois de novembre et la désignation du lauréat ou de la lauréate fin novembre... Les semaines filent...

Et le conte lui: il faut relire, et encore relire. Rendre le texte fluide, enlever les redondances, se débarrasser des répétitions... Beaucoup à faire encore avant de rendre le texte fin décembre pour une révision ultime de la syntaxe etc. durant le mois de janvier!!

Puis, le comédien Vincent Aubert, a lu le premier chapitre - histoire de planter quelques repères, de se rendre compte de la complexité ou de la simplicité de la chose, du temps qu'il faudra pour chaque chapitre. Un vrai délice à écouter. Mais je n'ai pas encore tout à fait trouver le moyen de le partager avec vous!! Ce sera la toute prochaine étape!


vendredi 7 octobre 2011



Les aléas de la vulgarisation...

Cette semaine, le personnage principal du conte - baptisé "Zoïde" - a subi quelques métamorphoses...

En effet, me promenant sur le web et à ma grande surprise, je découvre que le qualificatif "zoïde" a été employé à toutes les sauces - noms de bloggers, noms de site, facebook etc. - mais surtout, à mon grand désespoir, ce mot figure déjà dans le titre de deux livres: "le petit zoïde" et "le zoïde". Deux aventures différentes qui m'ont d'ailleurs l'air très bien. Par ailleurs, "le zoïde" semble reprendre - un peu - le même thème (du moins un petit bout) et relate l'aventure d'un spermatozoïde à la recherche de l'ovule. Pas question, donc, de reprendre le même nom pour le conte.

Du coup, Séverine Altairac qui m'aide avec l'écriture, me suggère "Zoa". C'est parfait. Le caractère principal du conte est "féminin". Et "Zoa" est tout simplement la traduction de "Zoïde" en anglais.

Mais "Zoa" n'a pas fait long feu... François Karch, l'expert scientifique du projet, me fait savoir que l'existence même de "Zoïde / Zoa" dans le conte ne le convainc pas. Nous en parlons. Je finis par voir qu'il a bien raison. Une amie avait d'ailleurs émis le même souci... J'avais pris comme personnage principal un spermatozoïde qui se trompe de chemin. C'était Zoïde. Et, c'est par lui, que l'histoire se raconte. Mais, d'un point de vue scientifique, ça ne collait pas du tout. Un spermatozoïde ne peut se trouver partout dans le corps humain. Bien que la vulgarisation permette parfois des extrapolations et des petits délires, il ne faut pas transmettre un message qui est fondamentalement faux.

Il fallait donc trouver un autre personnage... Ce sera une mitochondrie. Ces petites usines faiseuses d'énergie, qui se trouvent dans toutes les cellules. Mais, pour l'heure, je ne lui ai pas trouvé de prénom...

Puis!! : une deuxième réunion aujourd'hui avec les étudiants du Centre professionnel des arts appliqués. Encore des images et des petits films autour du thème. Le sujet n'est pas simple. C'est un défi pour tous. La semaine prochaine, nous verrons plus en détail le type d'illustration auquel je songe pour chaque chapitre du conte.

mercredi 5 octobre 2011


...juste envie de partager les étonnantes créations de l'artiste Marc Quinn qui a sculpté en pierre les stades les plus marquants du foetus... Ces sculptures font 2 mètres de hauteur!

à voir aussi sur le site de l'artiste:
http://www.marcquinn.com/exhibition/324/#/133

lundi 3 octobre 2011

ERRATUM!! Le projet a la chance de pouvoir compter sur la participation non seulement de la classe de Nadia Raviscioni (3ème année du cours d'illustration/BD du CFPAA) mais aussi de la classe de Joelle Isoz qui s'occupe des étudiants en 2ème année illustration/BD.

dimanche 2 octobre 2011



Première présentation du projet, le vendredi 30 septembre, aux étudiants en 3ème année du cours d'illustration/BD du Centre de formation professionnelle des arts appliqués de la Ville de Genève. 

Une superbe bâtisse, plutôt cossue, tout près de la Gare de Cornavin. Nadia Raviscioni, illustratrice elle-même qui s'occupe des étudiants en troisième année m'invite à monter tout en haut, sous les combles, où se trouvent des tables groupées par 2, 4 ou plus, des chaises éparpillées et des étudiants concentrés sur des feuilles de dessin ou se racontant des histoires.

Tout le monde se regroupe dans un seul espace. J'ai devant moi des étudiants ayant l'âge des mes propres enfants. Avec toutes les postures et expressions propres aux vieux adolescents. On m'écoute, on ne m'écoute pas, on s'ennuie, on s'enthousiasme, on pourrait peut-être s'y intéresser, on s'endort, on attend que ça passe. 

Après avoir parlé du projet dans sa globalité, je présente le synopsis du conte tout en mentionnant les étapes du développement humain - du spermatozoïde et de l'ovule jusqu'à la naissance d'un bébé. Et je leur fais part de ce que j'attends d'eux, du moins en guise de style de dessin. Une fois la présentation terminée, personne n'a de questions à poser mais deux jeunes filles viennent me susurrer à l'oreille une question chacune, après. Le mandat doit les intriguer. C'est bon signe. 

Puis Nadia Raviscioni présente à toute la volée le travail qu'on leur demande: 9 illustrations colorées + 3 illustrations qui couvriront une double page chacune. Ces dessins devront être faits d'ici mi-novembre. Un juré choisira alors le lauréat ou la lauréate qui aura jusqu'à la fin de l'année pour finaliser les dessins qui illustreront le conte. Il ou elle touchera aussi une récompense de 2'000 CHF.  

Le projet a donc véritablement démarré. Prochaine visite: le vendredi 7 octobre...